Il y a cent ans – début 1916, ou peut-être fin 1915 –
eut lieu, dans les murs du Lycée Guist’hau,
alors hôpital militaire,
la rencontre entre un jeune étudiant en médecine, «interne provisoire» à l’hôpital bénévole de la rue du Boccage, André BRETON,
et un jeune soldat, ancien élève du Grand Lycée, blessé sur le front en septembre 1915, rapatrié à Nantes en novembre, Jacques VACHÉ.
Cette rencontre a toujours été présentée par André Breton, comme ayant été la rencontre décisive dans son évolution créatrice ultérieure. Elle a décidé de choix esthétiques qui ont été fondateurs. En d’autres termes, sans cette rencontre, Breton ne serait pas devenu l’écrivain qu’il est devenu, et le mouvement surréaliste, mouvement littéraire d’ampleur internationale, n’aurait pas vu le jour.
Le lycée Guist’hau peut donc revendiquer d’avoir été le lieu originel,
sans qui rien n’eût été possible.
Plusieurs manifestations s’emploient d’octobre à décembre à rendre hommage à cet événement fondateur, et d’en rendre sensible la mémoire sur les lieux mêmes de son avènement.
A commencer par une Journée d’études qui s’est tenue le mercredi 19 octobre dernier.
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Max Ernst, Au Rendez-vous des amis (1922),
huile sur toile (95 x 130 cm), Museum Ludwig, Cologne