HUBLET Eugène


Eugène HUBLET

(1896-1916)

Elève

Membre du « Groupe de Nantes »

 

 

 


Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Auteur : Jean-Louis Liters

 

HUBLET Eugène

(1896-1916)

Élève / Membre du « Groupe de Nantes »

Né le 17 mai 1896 à Cholet (Maine-et-Loire), sixième enfant d’une modeste famille de commerçants, il fréquente l’Institution Sainte-Marie puis le collège municipal de sa ville de naissance.

 

En octobre 1910 il entre au lycée de Nantes où il devient l’ami fraternel de Jean Bellemère. Au bout d’un trimestre de première, il quitte le lycée au début de 1912, après des ennuis de santé. Ses parents veulent le voir gagner sa vie au plus tôt. Il se présente, seul, au baccalauréat, mais sans succès.

 

En septembre 1912, il intègre à Nantes la troupe du Théâtre de la Renaissance avec l’espoir d’une carrière de comédien.

 

Eugène Hublet 1 février 1913

A Nantes, le 1er février 1913

D.R., Collection particulière

 

Il reste en contact avec ses anciens camarades du lycée et participe avec eux activement à la rédaction d’En Route, mauvaise troupe…, puis du Canard sauvage et de Ce que les sârs ont dit. En décembre 1913, après s’être essayé au journalisme sans plus de succès qu’au théâtre, il retourne à Cholet, chez ses parents.

 

Mobilisé en avril 1915, une permission lui permet de rencontrer une dernière fois Jean Bellemère, avec qui il évoque Yvonne Mandeau, l’inspiratrice d’une partie de ses poèmes (Vers pour l’amie).

 

Eugène Hublet son amie Yvonne

L’amie

D.R. Collection particulière

 

Il est tué sur le front de Somme le 27 octobre 1916.

 


 

Les dernières lettres d’Eugène Hublet adressées à Jean Sarment

à lire in

 

NRN Jean Sarment

 


Eugène Hublet

bien présent dans l’Exposition

« Aux origines du surréalisme.

Cendres de nos rêves » 

jusqu’au 28 mai 2017,

au Château des Ducs de Bretagne, à Nantes

 

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Article paru dans Synergences hebdo,

la revue gratuite distribuée dans la communauté de communes du Choletais.

Transmis aimablement par Sylvie Bossy-Guérin.