2017/12/22 – L’Hommage à Julien Gracq du Lycée Clemenceau


Il y a dix ans,

le 22 décembre 2007,

disparaissait

l’écrivain et agrégé de géographie 

Julien Gracq,

ancien élève et ancien professeur

du lycée Clemenceau de Nantes

 

Le lycée va prochainement rendre hommage à l’illustre auteur de La Forme d’une Ville, son ouvrage consacré au Nantes de ses années de jeunesse.

Il était connu alors sous le nom de Louis Poirier.

 

Et, parce que Louis Poirier fut d’abord un géographe et qu’il eut son premier poste de professeur d’histoire et géographie dans le lycée où il avait fait toutes ses études secondaires, le Comité de l’histoire du lycée et le lycée lui-même dans toutes ses composantes, rejoints par l’Amicale des Anciens Elèves, ont choisi de privilégier cette dimension dans l’oeuvre de Gracq.

 

Une exposition, des travaux d’élèves dans diverses disciplines, une conférence sont d’ores et déjà prévus.

 

Rendez-vous prévu

au lycée Clemenceau

le jeudi 22 février 2018

 

Deux géographes du lycée, enseignants au lycée, Isabelle Pelé et Nicolas Le Brazidec, travaillent, avec d’autres collègues, au projet et coordonneront la manifestation.

 

La Maison Gracq de St Florent

 

La Maison Gracq de St-Florent-le-Vieil

Julien Gracq a légué une partie de ses biens à la commune de Saint-Florent-le-Vieil et notamment la maison où il vivait.

Selon son voeu, sa maison est devenue un lieu de résidence pour écrivains. Dans l’édition du 5 octobre 2017 de Ouest-France, un article signé Sophie Delafontaine précise que, depuis 2013, « près de soixante-dix artistes y ont séjourné, dont une quarantaine d’écrivains ».

Hasard objectif cher aux surréalistes, alors que Cathie Barreau quitte la direction de la Maison Gracq, son successeur, Emmanuel Ruben, est un écrivain et professeur de géographie. Et déjà, « il aimerait élargir les Rencontres Gracq (qui ont lieu chaque année en octobre; cette année les 7 et 8 octobre) au domaine de prédilection de l’auteur disparu : la géographie.

 

Emmanuel Ruben et Cathie Barreau

Emmanuel Ruben et Cathie Barreau devant le portrait de Louis Poirier, jeune homme.

(Photo Ouest-France)

 

 

Selon Emmanuel Ruben, « aujourd’hui, le temps n’est plus la dimension la plus importante dans la littérature, mais l’espace y a toute sa place. »

 

 

Chroniqué par Jean-Louis Liters le 5 octobre 2017,

Mise à jour le 22 décembre 2017