2022/09/11 – Le Tigre déconfiné 33 : Trente ans après. 1992-2022 (Jean-Louis Liters & Cie)


Il y a trente ans le lycée Clemenceau se préparait à vivre deux semaines de festivités.

L’histoire avait commencé avec une lettre du proviseur Pierre Bernard-Brunet, président du Comité de l’Histoire du Lycée, au président de la République, François Mitterrand…

Jean-Louis

Cliquez sur lien : LTD N°33 Trente ans après

 

 

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Réponse de Jacques Ricot (dimanche 11 septembre, 9 h 35)

« Merci, cher Jean-Louis, pour cette rétrospective rajeunissante que je viens de découvrir avec gourmandise dès potron-minet. Ta modestie dût-elle en souffrir, il manque à cette évocation de rappeler la chose suivante pour servir l’histoire : ce qui s’est produit dans ces années-là (et encore aujourd’hui) n’aurait pu voir le jour sans ta détermination personnelle et ton pouvoir d’entraînement.

On sait que tu as l’art de découvrir une bonne raison de célébrer des anniversaires chaque année quelle que soit son millésime. Je suggère que, en 2052, on célèbre le trentième anniversaire de la rétrospective que tu viens de nous proposer en cette année 2022.

Amitiés à tous et bon dimanche.

Jacques Ricot »

 

Ces festivités furent rendues possibles grâce à l’amitié naissante au sein d’une belle compagnie (pour reprendre l’idée des mousquetaires) de collègues (elle dure encore trente après) et à l’appui du proviseur (et à la confiance mise en la dite compagnie). J’ajoute que je dois à Jacques Ricot la rencontre de Joël Barreau qui bien avant mon arrivée à Clemenceau avait eu l’idée d’une anthologie des textes écrits sur le lycée par des célébrités (Jules Vallès, Jean Sarment, Julien Gracq, etc.), puis à Joël celle de Jean Guiffan, l’historien. La compagnie, coordonnée par Jacques, bien épaulée par nombre d’autres membres du personnel du lycée, réussit son pari. Ajoutons qu’après ces deux semaines de septembre-octobre 1992, le lycée gagna en cordialité entre les personnes et ne perdit pas, loin de là, sur le plan des résultats des élèves.

Jean-Louis

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Réponse de François Pilet, ancien proviseur (le proviseur du Bicentenaire) (dimanche 11 septembre, 11 h 55)

 

« Remerciements et félicitations chaleureuse pour ce numéro exceptionnel.

Encore du nouveau sur un sujet que l’on croyait déjà abondamment exploité !

Dès mon arrivée au lycée en 2001, on me parla de cette manifestation mémorable qui suscitait chez l’arrivant que j’étais des sentiments mêlés : entre un brin de jalousie (« j’arrive après la bataille »), un petit frisson rétrospectif (« on a frôlé la catastrophe ») et en même temps du soulagement (« c’est fait, on ne reverra pas ça de sitôt… !)

Quel naïf j’étais alors ! Je ne mesurais pas alors cette capacité au renouvellement perpétuel de la fine équipe alors même que le rendez-vous du bicentenaire y était pourtant bel et bien annoncé….

J’ignorais la lettre de mon prédécesseur au président de la République…  Gonflé !

Mais le plus extraordinaire, c’est de vous retrouver (presque) tous sur les photos…

On sait combien parfois les photos du passé sont cruelles…

Non ! Non ! Vous n’avez pas pris une ride, je vous reconnais parfaitement tels qu’en vous-mêmes : parfaitement respectueux des formes avec ce brin de malice dans le regard et le sourire sous la toge…

Et c’est bien cet esprit qui vit aujourd’hui dans ces images et ces textes : je n’y sens aucune nostalgie.

Bravo !

François PILET »

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Réponse de Bernard Allaire, président honoraire de l’Amicale des Anciens Elèves (dimanche 11 septembre, 17 h 59)

« Cher Jean-Louis,

Je n’y étais pas, habitant et travaillant à Paris depuis 1980. Mais dès mon retour à Nantes (2005-2006), je m’étais mis en quête de mes racines au Lycée Clemenceau (le « chaudron de ma jeunesse »). Et le hasard d’une rencontre avec un jeune militant, ancien élève, m’a permis d’entrer aussitôt en contact avec Jean-Louis, qui m’a accueilli. Et qui, à son tour, m’a « révélé » l’existence d’une certaine Amicale des Anciens Élèves…  Vous connaissez la suite. Devenu Président de l’Amicale et en constant partenariat créatif et agissant avec Jean-Louis, j’ai pu au sein de l’Amicale développer un certain nombre d’actions assez réussies. Et c’est là le lien que je veux souligner avec ce très beau travail de Jean-Louis. Et, par voie de conséquence rétroactive, avec ce très beau travail du Comité de l’Histoire. Alors ce trentième anniversaire du Comité est l’occasion de faire oeuvre de mémoire: je le redis ici (…). Rien de ce que nous avons entrepris et réussi au sein de l’Amicale n’aurait été possible sans l’appui, et sans les acquis du Comité de l’Histoire. Dont les 30 ans de rayonnement ont pu bénéficier à l’Amicale en des temps menaçants d’oubli et d’usure.

Il fallait que cela soit dit. Et redit..

C’est fait. ici.

Un grand merci, cher Jean-Louis !

Amitié !

Ou plutôt, je t’embrasse !

Bernard »

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Réponse de Jean-Paul Bouchoux (dimanche 11 septembre, 18 h 34)

 

« Un grand merci à Jean-Louis pour avoir ressuscité le souvenir de cet anniversaire mémorable.

1992, 30 ans déjà…

C’était pour moi une époque très particulière (…)  où la fréquentation assidue du lycée Clemenceau, de ses élèves attachants et de plusieurs collègues-amis, m’avait permis de tenir debout et de continuer à avancer.

L’équipe formée à cette occasion (Joël Barreau, Jean Guiffan, Jean-Louis Liters, Jacques Ricot, Jacqueline Pivoin et bien sûr notre incomparable Catherine Genestoux) a fait preuve d’un enthousiasme communicatif et nous a permis de souder l’ensemble du personnel autour d’un projet fédérateur, révélant au passage les qualités humaines et chaleureuses d’un proviseur qu’on trouvait auparavant un peu distant, M. Bernard-Brunet.

Je vois avec plaisir que Jean-Louis a retrouvé la photo des ballons dans le gymnase et celle de l’apéro géant (qu’on n’aurait peut-être plus le droit de faire maintenant…)

(…)

Mes amitiés à tutti, comme on dit à la chorale.

Jean-Paul »

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Message de Joël Barreau (mardi 21 septembre)

 

« Bien reçu. Merci.

Félicitations pour cette magnifique réalisation. L’évocation de ces moments d’amitiés et de ferveur m’a beaucoup ému.

Joël »