2021/12/11 – Le Tigre déconfiné 24 : Le petit Bellier a été raccourci (Jean-Louis Liters)


Ce mois-ci nous sommes loin

des contes de Noël.

 

C’est une affreuse histoire 

que celle abordée dans

Le Tigre déconfiné N°24 :

 

l’histoire

d’un ancien élève du lycée

qui termina sa vie sous l’échafaud 

après un double crime.

 

A découvrir :

LTD N°24 Le petit Bellier

 

L’historienne Sylvie Bossy-Guérin, historienne, que nous remercions, a identifié deux autres élèves sur la photo de 1908-1909.

Au-dessus d’André Bellier,

  • à gauche Pierre Hervieux, il deviendra le capitaine de l’équipe de football du SNUC
  • à droite Pierre Monier, joueur de rugby auquel elle consacrera un prochain Tigre déconfiné.

 

Les réactions des lecteurs et lectrices

du Tigre déconfiné

 

Jacques Ricot, philosophe, 11/12/21

Incroyable, cette histoire épouvantable ! Si bien narrée par notre Simenon-Liters, enquêteur hors pair.

Amitiés à tous.

Jacques Ricot

 

Martha Willmann, germaniste, 11/12/21

Chères amies, chers amis,

Merci à Jean-Pierre et surtout à Jean-Louis !

Après la lecture de cette histoire effroyable, je vous propose d’allumer la troisième bougie.

Je vous souhaite de bonnes fêtes et une nouvelle année sereine,

Martha

 

Sylvie Bossy-Guérin, historienne, 11/12/21

‌Merci pour cette histoire ! Je connais bien cette photo de 3ème B où se trouvent au moins un footballeur (futur capitaine de l’équipe) et un rugbyman du Stade Nantais puis du SNUC. Dans ma base de données, je trouve aussi un rugbyman au nom de Bellier durant la saison 1913-1914. Qui sait si sa blessure ne résulte pas d’un choc lors d’un match, une piste à explorer en tout cas !

Bonne journée

Sylvie Bossy-Guérin

 

François Pilet, proviseur, 11/12/21

Merci Jean-Pierre pour cet envoi,

J’ai longtemps soupçonné notre Jean-Louis d’avoir une certaine tendance à ne mettre en avant que les aspects les plus brillants de l’histoire du lycée et de ses élèves.

Comme la gare de Perpignan pour Salvador Dali, le lycée Clemenceau serait, en quelque sorte le centre du monde…. Policé et civilisé…

Pépinière d’hommes d’état, cénacle de grands artistes, berceau du surréalisme, réservoir de scientifiques : point de domaines où les anciens élèves du Vieux Bahut ne brillent par leur clairvoyance, leur intelligence, leur humanisme…

Chacun sait que la politique de la troisième république se faisait au banquet parisien des anciens élèves du lycée tandis que les coups de revolver de Jacques Vaché effrayaient non seulement le bourgeois nantais mais la bonne société de tout le pays.

Cette affreuse histoire démontre bien le contraire et une fois encore notre historien distingué répond par l’exemple et l’érudition en me clouant définitivement le bec ; à moi, modeste trente-septième proviseur du lycée dont j’étais bien fier qu’il conte les mérites de ses grands Anciens.

N’empêche, sérieusement, ce « petit Bellier » est bien emblématique, lui aussi, de cette génération rendue littéralement folle par la guerre et dont  l’avenir a été saccagé par cette épreuve.

L’histoire du lycée ne se résume donc pas au  souvenir de ses grands Hommes : c’est l’histoire du pays tout entier…

En miniature ? (navré ! Jean-Louis).

Je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes, peut-être un peu tendues par les circonstances, mais en nous rappelant par cette lecture que ce n’était pas mieux avant.

François PILET

 

Daniel Rivière, historien, 11/12/21

Un grand merci à Jean-Louis pour cette histoire glaçante. Ce qui me frappe c’est la rapidité de l’instruction judiciaire : Bellier est arrêté en juillet 1927 et condamné aux Assises en février-mars 1928. J’habite pas très loin de le rue du Croisic, quand je vais y passer, je penserai à cette histoire épouvantable!

        Bonne fin d’année à toutes et tous.

        D R

 

Jean Bourgeon, historien, 11/12/21

Extraits d’un message plein d’humour adressé à l’auteur du Tigre

Bonsoir Jean-Louis

(…) La guerre a dérangé plus d’un cerveau. Beaucoup ont tenté d’oublier dans l’alcool; l’opium du pauvre.

(…) Belle enquête et belle page d’Histoire (…) 

Amitiés

Jean

 

Evelyne Kirn, ancienne élève et greffière, 12/12/21

Je remercie à mon tour Jean-Pierre pour son envoi mensuel et exprime mon admiration, en des termes beaucoup moins choisis que ceux de Notre Proviseur, Président du Comité du Bicentenaire, mais très sincères à Jean-Louis, pour ce récit aussi stupéfiant que précis et qui a dû demander beaucoup de recherches.

Ce n’est hélas pas de la fiction…

J’avoue que je ne m’attendais pas à apprendre une telle histoire d’un ancien élève du lycée !

Elle est épouvantable et pourrait se rapprocher des horreurs que l’on lit chaque jour dans les journaux et des procès d’Assises actuels.

Je souhaite à tous les lecteurs, de la sérénité pour affronter les événements de la fin de cette année,

en tous domaines et de chaleureuses fêtes.

Evelyne KIRN

 

Henri Copin, académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, 12/12/21

Cher Jean-Louis,

Que d’aventures chez les anciens de Clems… fripouilles et gredins, où l’on croise encore les colonies et l’opium ! Comment Vaché pouvait il s’en tirer ! 

J’aime vraiment ce  » massacre de l’orthographie sur un ton romantique »  , comme quoi la rébellion à l’orthographe peut être un signe annonciateur, soyons vigilants !

Et je ne peux tout à fait omettre cette histoire de trépanation, même non attestée. Un oncle à moi en subit une adolescent, ne fut pas guillotiné, mais souffrit tout au long de sa vie, disant régulièrement qu’il se sentait perdre la tête…

En tout cas merci pour cette nouvelle enquête du Commissaire Liters, à qui nulle affaire ne résiste ! Digne des meilleures séries !

Avec mes amitiés et mes voeux !

Henri

 

Bernard Allaire, ancien élève et très psychologue, 12/12/21

Comment fais-tu, cher Jean-Louis, pour dénicher avec autant de précisions de telles affaires ?

Et comment fais-tu pour réussir à les synthétiser avec autant de rigueur et d’humanité ?

Quel chroniqueur et quel journaliste d’investigation tu fais !

C’est comme si le Tigre, déconfiné, sortait de ses gonds afin de nous déconfiner vraiment, nous poussant au dehors de nos impériales certitudes.

Belle leçon d’histoire !

Cher Jean-Louis, vivement la suite de tes « Nouveaux Mystères du Lycée » ! 

Et tant pis si Eugène Sue et Gaston Leroux en prennent ombrage  !

Nous t’en remercions déjà !

Affection,

Bernard

 

Annie Ollivier, académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, 13/12/21

Cher Jean-Louis, 

J’ai lu le TD. Tu as l’art d’enquêter! Quelle patience pour reconstituer la vie de ses hommes oubliés. Il y a matière à écrire un roman. Est-ce que tu te serais intéressé à lui si son nom n’avait pas été cité dans une lettre de Bisserié ? Tu as tiré sur un fil qui t’a conduit vers un homme sans doute broyé par la guerre . 

Tu as envoyé le TD à Robert Badinter ?

Bonne journée à toi 

Annie 

 

Et aussi depuis le 14 décembre :

« Ce n’est pas un conte de Noel ! Mais l’histoire de Bellier illustre bien la diversité des élèves de notre Lycée tout au long de son histoire. Tous les profils s’y côtoient et c’est très bien. » (Jacques Boulard)

« Quelle subtile enquête et quelle habile mise en scène !  » (Joël Barreau)

« C’est affreux, tous ses meurtres (…)

Qu’importe, tout ça fait partie de l’histoire, et la petite a sa place, tout comme la grande. » (Gilles Le Mettez)

 

Et Jean-Pierre Regnault conclut avec des photos personnelles

 

Soirée Simenon au lycée en 2004

 

 

Drapeaux tristes !