2021/04/11 – Le Tigre déconfiné 14 « André… ou le pied à l’étrier » (Jean-Louis Liters)


Le Tigre déconfiné N°14

 

a été envoyé aux membres

du Comité de l’Histoire

du Lycée Clemenceau

par son dévoué Secrétaire

 

LTD N°14 André le pied à l’étrier

 

et, comme il s’agit d’une enquête,

Jean-Pierre Regnault 

l’a accompagné

de photographies

tirées de ses archives  

 

Joël Barreau (alias Jules Maigret)                               J.-L. Liters (alias Simenon)

 

Michel LEMOINE notre invité

 

 

Photos Jean-Pierre Regnault

 

Ce 15 janvier 2004, le Comité de l’Histoire recevait au Lycée un grand spécialiste de l’oeuvre de Simenon, le Belge Michel LEMOINE, auteur de nombreux ouvrages. L’objet de l’enquête du jour avait été de savoir comment et pourquoi le célèbre commissaire Maigret était un ancien élève du Lycée de Nantes !

 

JLL

 

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Notre ami historien

Daniel Rivière

réagit au LTD N°14

 

« L’encre, le support papier, les cartes postales nous permettent de remonter loin dans le temps, de nous faire une idée des sentiments, des espoirs, des craintes de nos ancêtres. Nos mails actuels et nos sms actuels sont plus fragiles,  plus éphémères. Pourrons-nous les conserver ? Nos descendants disposeront-ils des mêmes possibilités d’investigation ? On peut en douter. Nous disposons 200 ans après des lettres d’amour de Marie-Antoinette à Fersen, de Napoléon à Joséphine sans parler des lettres de Madame de Sévigné, de la correspondance de tant d’autres… Glissons-nous avec internet vers une société sans mémoire, sans archives, une société de l’instant, de l’émotion ?.. »

(le 11 avril 2021)

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Notre ami ancien proviseur

François Pilet

répond à tous et toutes

et notamment à Daniel Rivière

 

 » Bonjour à tous !

Que de souvenirs affluent à la lecture de cette quatorzième édition du T.D. !

Évidemment de petits souvenirs qui ne passent même pas le siècle précédent : 2004 ! Petit joueur !

Et cette séance mémorable avec nos duettistes en Maigret dans l’auditorium flambant neuf à peine baptisé…

Des souvenirs de même pas 20 ans, bien modestes à l’aune de ce joli voyage dans le temps qui nous est proposé.

Dimanche gris à la Simenon nous dit Daniel, un brin nostalgique…

Mais lundi ensoleillé !

C’est vrai que le vrai papier, la vraie encre, patinés par le temps, qui nous émeuvent tant, ont quasiment disparu…

Nos internes sans doute ne confient plus leur fatigue et leur cafard à la Poste.

Certainement cela forgeait le caractère et apprenait la patience et la ténacité.

Bien sûr, nos supports numériques sont éphémères et fragiles…

Mais soyons justes :

Qui d’entre nous n’a pas tous les jours le bonheur d’avoir des nouvelles en direct, en temps réel, des siens ? Même, et surtout, s’ils sont à l’autre bout du monde…

Évidemment, mon petit-fils ne voudrait même pas de mon vieux téléphone mobile pour lui donner l’heure mais si je disais que je ne guette pas les signaux d’appel comme on guettait le facteur autrefois, je ne serais guère honnête…

Et quand je râle : « c’est une laisse, une servitude,…. »,  C’est que je l’ai dans la poche parce que sinon…

Et puis, je pense souvent aux chercheurs du monde d’avant qui devaient solliciter des autorisations, faire des déplacements, mener des enquêtes dignes de nos Maigret pour localiser, identifier, consulter les documents authentiques : Que de temps, d’énergie, de moyens… « gaspillés » !

Interrogeons enfin, Jean-Louis Maigret, lui-même, peu suspect de complaisance au monde moderne, mais la probité même.

Pour mener son enquête et identifier son André, ne s’est-il servi que d’encre et de papier… ?

Et son excitation de fin limier est-elle complètement exempte du plaisir de nous livrer quasiment instantanément le résultat de ses investigations ?

Lundi ensoleillé donc par tant de finesse, d’intelligence, de délicatesse délivrées en direct par nos fichus écrans que nous aimons tant détester mais qui nous relient et nous rapprochent quand même…

Attendons mardi pour vitupérer l’époque, tympaniser la vanité des réseaux sociaux et dénoncer la superficialité des échanges cybernétiques…

François PILET »

(le lundi 12 avril 2021)

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Notre ami Daniel Le Pollotec 

a bien connu André Le Noc

même s’il n’a pas été son élève.

 

Il complète ici notre connaissance de la carrière d’André Le Noc grâce à des informations recueillies dans des registres du Lycée. Merci à Daniel.

 

Bachelier en 1923. Licencié maths-physique à Rennes en juin 1929.

Débute dans l’enseignement le 01-10-1926 à Laval (Maître d’internat).

Nommé Maître d’internat titulaire à Clemenceau le 19-10-1929 en remplacement de M. Le Luyer.

Nommé Répétiteur au lycée de Pontivy le 10-10-1931 mais en congé pour service militaire du 15-10-1931 au 14-10 –1932 (Sous-lieutenant de réserve).

Nommé Répétiteur à Brest le 15-10-1932 puis au lycée Clemenceau le 17-11-1933.

Nommé Professeur adjoint le 19-04-1935.

Nommé au lycée d’Amiens le 01-10-1936 puis Professeur de mathématiques au lycée Clemenceau le 01-10-1938.

Aux armées le 02-09-1939. Démobilisé le 15-09-1940.

 

Cela s’insère bien dans les notes biographiques publiées dans Le Tigre déconfiné.

 

(le 19 avril 2021)