Richard Jean-Pierre


Jean-Pierre Richard a bien voulu répondre aux questions de Georges ce 20 octobre 2020

 

Votre passage à Clemenceau ?

Oui, je n’ai fait que la HK (1966-67) à Clemenceau (après « Jules Verne », de la 6e à la Terminale : bac Lettres en 1966)

mais quelle année bénie : Jean Guiffan, Georges Hoffman, Michel Verret…

ce sont ces deux derniers, dont je vénère le souvenir, qui m’ont suggéré de candidater à Louis-le-Grand pour la khâgne (1967-68)
 en vue d’intégrer Ulm (1969-1974).

La HK c’est l’hypokhâgne et Ulm l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm


 

Né à Nantes comme tout le monde ?

Né à St-Nazaire en 1949

d’un père ouvrier (et rugbyman !) aux Chantiers navals

et d’une mère qui a participé à la création de la Caisse de Sécurité Sociale de St-Nazaire

 

Tout le primaire (à Nantes) Villa Maria, l’école d’application de l’Ecole Normale d’institutrices, que dirigeait mon institutrice de CP,

Mme Grangiens, la tante de Marc, que j’ai connu alors, car ils habitaient juste à côté de l’école… La mère de Marc a été mon institutrice bien-aimée de maternelle.

J’étais copain en CM2 avec le fils d’Yves Cosson.

 

Marc Grangiens, Yves Cosson, sans parler de Jean Guiffan, Michel Verret… Ces noms sont familiers aux visiteurs 
de « Georges et les autres ».

 

Vos études supérieures et début de carrière ?

A Ulm, j’ai étudié l’Anglais, ce qui m’a conduit à Londres (1970-1971), puis à Santa Barbara (1971-1972),

puis (après l’agrégation) à Cambridge (1973-1974)

ensuite ce fut le service militaire (VSNA) comme prof à l’ENS de Tunisie (1974-76)

puis un an au Collège de Selles-sur-Cher (1976-1977)

puis 2 ans (1977-79) comme enseignant d’Anglais à l’E.N. de Zanzibar, avec ma femme londonienne, pour l’organisation britannique VSO (Voluntary Service Overseas) qui m’avait fait « Britannique d’honneur »…

au retour d’Afrique, j’ai été nommé au collège de la Haye-du-Puits dans la Manche (1980-1981)

puis j’ai travaillé au Mouvement Anti-Apartheid (1981-1983) (dont j’ai été ensuite élu Trésorier national puis Président)

 

avant d’être nommé chargé de mission du Directeur du Livre et de la Lecture au ministère de la Culture (1983-1985)…

 

Et aujourd’hui traducteur ! 

… puis 12 années à mon compte, comme traducteur littéraire professionnel

avant de devenir Maître de conférences et de diriger le Master professionnel de Traduction littéraire de Paris 7, jusqu’à ma retraite en 2009 !

 

 

et je vous mets en PJ un petit faire-part encore frais :

 

 

 

Décerné une fois par an, ce Grand Prix national de Traduction récompense l’œuvre d’une traductrice ou d’un traducteur littéraire, toutes langues confondues.

 

Le message d’accompagnement

du dit « faire-part »

 

Né à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, Jean-Pierre Richard a été traducteur littéraire professionnel à temps plein de 1985 à 1997. Il a traduit de l’anglais une soixantaine d’ouvrages, dont une vingtaine de pièces de théâtre, des romanciers états-uniens tels que Djuna Barnes, Paul West et John Edgar Wideman, et des écrivains africains tels que Chenjerai Hove (Zimbabwe), Sello Duiker, Njabulo Ndebele et Nadine Gordimer (Afrique du Sud). Du swahili, il a traduit le romancier Adam Shafi Adam (Zanzibar). Depuis 25 ans, il collabore à l’édition bilingue des Œuvres complètes de Shakespeare en 8 volumes dans la « Bibliothèque de la Pléiade », sous la direction de Jean-Michel Déprats et Gisèle Venet.

Dans les années 90, il a co-dirigé le Comité Anglais de la Maison Antoine-Vitez (Centre International de la Traduction Théâtrale) et a été élu au bureau, puis à la vice-présidence de l’ATLF.

Il a été responsable du Master professionnel de Traduction littéraire de l’Université Paris 7 (2002-2009). En 2008, il a dirigé un numéro des Cahiers Charles V intitulé « La traduction littéraire ou la remise en jeu du sens ».
En 2019, les Éditions Rue d’Ulm à Paris ont publié son essai Shakespeare pornographe. Un théâtre à double fond