LAENNEC Mériadec


Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Notice signée : Raymond Gueho

 

LAENNEC Mériadec

(1797-1891) 

Élève / Médecin

 

Né à Nantes le 30 novembre 1797. Il est le troisième fils de Guillaume-François Laennec (1748-1822), directeur de l’École de médecine de Nantes à sa création en 1808, et le cousin du célèbre inventeur du stéthoscope René-Théophile Laennec (1781-1826), qui suivit lui-même les cours de grec de l’École centrale de Nantes (1797).

Mériadec s’inscrit à l’École de médecine de Nantes (1814) puis, en 1817, est stagiaire dans le service de l’Hôpital Necker de son cousin René-Théophile dont il suit les travaux. Alors qu’en 1819, René-Théophile publie son traité De l’Auscultation médiate, en 1821 Mériadec soutient sa thèse de doctorat L’Auscultation médiate peut-elle servir au progrès de la médecine pratique ? Véritable fils adoptif et héritier spirituel de son illustre cousin, il lui revient par voie testamentaire le droit d’édition du traité de l’auscultation médiate. Il est médecin à Nantes à partir de 1860. Par son mariage avec Lucie Lucas-Championnière, il est le beau-frère de Paul et de Just Lucas-Championnière.

 

Le frère aîné de Mériadec, Christophe (1785-1858), avocat, l’un des leaders de la droite légitimiste après 1830, est président (1849) puis vice-président (1850-1851) du conseil général de Loire-Inférieure. Devenu recteur d’académie, il préside de 1851 à 1854 la distribution des prix du lycée.

Son fils Charles Laennec (1813-1885), futur avocat et président de la caisse d’épargne de Nantes, reçoit en 1828 un prix lors de la visite de la duchesse de Berry au collège royal dont il est élève.