HÉLIE Faustin


Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Notice signée : Jean-Louis Liters & Raymond Gueho

 

 

HÉLIE Faustin

(1799-1884) 

Élève / Criminaliste

 

Né à Nantes le 31 mai 1799 d’un père commissionnaire armateur.

Après des études de droit à Rennes, bien qu’inscrit en 1823 au barreau de Nantes, il devient à Paris rédacteur (1828) puis chef de bureau (1837) aux affaires criminelles. Au lendemain de la Révolution de 1848, il est nommé directeur des affaires criminelles et des grâces, puis devient conseiller à la Cour de cassation (1849), président de la Chambre criminelle à la Cour de cassation (1872).

Criminaliste de grand renom, il laisse une Théorie du code pénal écrite avec Chauveau (1842) et un Traité de l’instruction criminelle en 9 volumes (1845-1860).

En 1855 il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques. À sa retraite, en 1874, il est tenté par la vie politique mais, en 1876, il est candidat républicain malheureux aux élections sénatoriales en Loire-Inférieure. Il est nommé en juillet 1879 vice-président du Conseil d’État, il est le frère de Félix et de Théodore, tous deux élèves du lycée.

 

Félix Hélie (1795-1885). Prix d’honneur au lycée en mathématiques spéciales en 1813, il devient officier d’artillerie puis professeur de sciences appliquées à l’École de la marine de Lorient. Secrétaire de la commission d’expériences d’artillerie de Gâvres, il a laissé plusieurs ouvrages de balistique.

 

Théodore Hélie (1802-1867). Après des études de médecine à Nantes puis à Paris, il présente en 1827 sa thèse de doctorat sur la variole. Installé médecin à Nantes, il est nommé professeur à l’École de médecine (1837), médecin suppléant (1841) puis médecin chef de service (1854) à l’Hôtel-Dieu. Il est directeur de l’École de médecine de 1863 à 1867. Avec Gély et Chenantais, il crée le musée d’anatomie, qui porta son nom, détruit par les bombardements de septembre 1943. Il est membre de la Société académique de Nantes.