GUÉGAN Marcel


Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Notice signée : Jean-Louis Liters

 

 

GUÉGAN Marcel

(1891-1959)

Élève / Poète – Journaliste

Dit : Marc-Adolphe Guégan.

Pseudonyme : Paul Saint-Armel.

 

Né à l’Île d’Yeu (Vendée), le 25 janvier 1891, il est le fils d’un fonctionnaire des contributions indirectes.

Il fait, au moins depuis la classe de 7ème, toute sa scolarité au lycée et rivalise pour les mentions au palmarès avec René Maublanc. En classe de philosophie, il « gratte déjà des vers » selon l’expression de Bernard Roy. Bachelier en 1908, on le trouve dès 1911, sous le pseudonyme de Paul Saint-Armel, poète et conférencier, cité dans la revue Sélecta.

Marc-Adolphe Guégan est très lié à Jean Sarment, à Suzanne Malherbe et à Claude Cahun, fille de Maurice Schwob, le directeur du Phare de la Loire où Guégan est chroniqueur.

Il publie L’Invitation à la fête primitive (1921), Oya-Insula ou l’enfant à la conque (1923) avec dans les deux cas des dessins de Suzanne Malherbe, signés Moore. Il confie des textes à Nantes le soir, La Revue nantaise, La Gerbe, La Ligne de cœur. Parce qu’André Breton l’évoque dans L’Anthologie de l’humour noir, on retient notamment l’article de Guégan, paru en janvier 1927, dans la revue lancée par Julien Lanoë, et intitulé « Jacques Vaché » où il jette le doute sur les circonstances de la mort du jeune Nantais, par abus d’opium.

Après avoir longtemps vécu à Paris, il se retire à l’Île d’Yeu.