DURINGER Léon


 

Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Notice signée : Jean-Louis Liters

 

 

DURINGER Léon

(1862-1918) 

Élève / Chansonnier

Pseudonyme : Léon Durocher

Né à Pontivy le 23 octobre 1862 d’un père brasseur. Il a pour aïeul un Bavarois, tambour des armées de Napoléon Ier. Au lycée de Nantes il remporte en 1880 le prix d’honneur en classe de philosophie. Après une licence préparée à Paris à la Sorbonne, il devient maître répétiteur. A Paris il fréquente les artistes et les écrivains, il lit ses poèmes au Chat noir et il participe au « Dîner celtique », présidé par Renan. Son premier recueil de vers, Clairons et binious, paraît en 1886, suivi en 1890 de Binious et tambourins. Avec notamment son ami Charles Le Goffic, il fonde en 1894 l’association « Les Bretons de Paris ». La même année il reçoit, au Pays de Galles, l’investiture bardique. En 1898 il participe à la fondation de l’Union régionaliste bretonne. En 1899 il fonde, avec Olivier de Gourcuff, le Pardon de Montfort l’Amaury, rassemblement annuel — jusqu’en 1914 — des Bretons de Paris. A partir de 1908, il devient le directeur et le rédacteur du Fureteur breton. Il y est l’auteur de Devant Corbière (1913). Il donne un texte pour le Livre d’Or du centenaire du lycée, Laus Lenticulae (Éloge de la lentille), et une Chanson, Le Vieux Lycée de Nantes, à l’Association parisienne des anciens élèves.