2021/07/24 – Tournage à Nantes du film « Le Tigre et le Président » (Jean et Annick Trébern)


« Le Tigre et le Président », premier long-métrage du réalisateur Jean-Marc Peyrefitte, retrace la défaite de Georges Clemenceau (André Dussollier) en janvier 1920 à l’élection à la présidence de la République face à un presque inconnu Paul Deschanel (Jacques Gamblin).

 

Notre ami Jean Trébern,

qui enseigna au lycée

comme Annick son épouse,

fut l’un des figurants sur le tournage

ce samedi 24 juillet.

 

Leur témoignage

  • Jean : « Tu as peut-être su qu’on tournait à Nantes un morceau du film Le Tigre et le Président, relatant les (més)aventures de Clemenceau et Paul Deschanel, avec Dussollier et Gamblin comme acteurs principaux. Comme on cherchait des figurants, j’y suis donc allé et ai passé l’après-midi de samedi dans les locaux de la Préfecture, ce qui a permis, en plus, de voir la manif, de haut. ….

Les séances d’habillage avaient lieu dans des locaux en face de la grande porte du lycée. Je crois que c’étaient des locaux appartenant à un organisme religieux en d’autres temps. Aujourd’hui c’est une « école » primaire pour surdoués. »

  • Annick : « Je vais me faire un plaisir de compléter le courriel de Jean avec une photo.

Ce tournage a été, pour moi, l’occasion de voir Jean avec une chemise et aussi avec un petit gilet boutonné. Jusqu’alors, je ne le connaissais qu’en survêtement, kimono de judo, costume sous-marin et pulls 100 idées (dans la foulée de 68); tout peut donc arriver. »

 

  • Jean : « Pour le film, le lycée Clemenceau était totalement en dehors du coup, et les gens ont découvert avec surprise la rue Clemenceau (en travaux), le lycée Clemenceau, qui était bien fermé. Je pense que le hasard a amené la distribution du film à louer l’école primaire « Arborescences » pour stocker et distribuer les habillements et autres fournitures. Je n’y ai passé que quelques heures pour l’habillement et la coiffeuse. Ils n’ont cependant pas pu me trouver un chapeau (tour de tête hors norme). Je devais « jouer le rôle » d’un « politique civil ». Les tournages avaient lieu dans les salons de la Préfecture et il y a eu aussi quelques petites prises sur la place devant la Préfecture, du genre dépôt de gerbe. Je n’ai vraiment pas fait grand chose si ce n’est répéter, avec les autres, des scènes qui ne semblaient pas nettes dans l’esprit des « chefs ». Il faudra sans doute bien chercher pour me voir. Je n’ai pas vu Dussolier, mais il était dans le coin. Nous avons beaucoup plus pratiqué Jacques Gamblin. Comme ma fille aînée est très « fan » de J. Gamblin, je ne savais trop quelle surprise lui faire. J’ai profité d’un temps mort où   J. Gamblin semblait s’ennuyer pour lui demander gentiment, poliment et avec le sourire si nous pouvions faire une photo. Très sympathique il a accepté tout de suite et voilà. Mes camarades étaient jaloux et j’ai dû leur expliquer les règles  de la vie en société :  » gentiment, poliment et avec le sourire » ouvre bien des portes.

Le tournage continuera dans quelques jours à Sablé-sur-Sarthe. »

 

Jean-Louis