2020/08/11 – Le Tigre déconfiné N°4 « Une saga nantaise : les Marx » (Jean-Louis Liters)


Comme chaque 11 du mois

 

le Tigre s’est déconfiné.

 

Cliquer sur le lien

LTD N°4 La Saga Marx

 

 

 

 

 

 

Bonne lecture

Et Bel Eté

Jean-Louis Liters

 

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Notre amie

Evelyne Kirn

a retrouvé un très intéressant

article de Ouest-France.

Merci à elle.

(avril 2021)

 

Ouest-France Edition du 6 février 2004

 

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Madame Anne Curle Price

 

petite fille de Marcel Marx

 

nous écrit

 

Mercredi 31 janvier 2024

Monsieur

Par un heureux hasard, j’ai découvert l’an dernier votre article du « Tigre déconfiné » (no.4, 11 août 2020 sur Lajeunesse Marx ) qui m’a apporté de précieuses nouvelles informations sur notre famille.

Je suis en effet la petit-fille de Marcel Marx, qui – ce que vous semblez ignorer – épousa en seconde noce Marie-Louise Manceau; ils eurent en 1913 un fils, Robert, qui fit ses études au Lycée de Tours; ses parents vivaient alors au Château de la Villaine à Evres-sur-Indre.

Robert épousa en 1937 Madeleine Chevalier rencontrée aux Galeries Lafayette de Paris où tous deux travaillaient. Ils eurent deux enfants : moi-même, Anne-Marie née en 1939 et mon frère François né en 1944. Mariée à un Britannique, nous vivons en Ecosse et, depuis notre retraite, en partie en France; notre fils aîné travaille et vit en Norvège et a deux enfants; son frère est resté en Ecosse et a trois enfants. Mon frère a deux filles et trois petits-enfants. 

J’ai bien connu notre cousin Jean, dit Jeannot,  qui après la guerre d’Indochine et toujours soldat-parachutiste passa des années en Afrique avant d’ouvrir un commerce de poissonnerie à Rungis. Décidant alors de rompre avec la famille pour une raison que j’ignore, c’est votre article qui me fit part de la date de son décès. Marcel a donc eu trois petits-enfants, quatre arrière-petits-enfants et cinq arrière-arrière-petits-enfants.

Vous ne mentionnez pas non plus la fille aînée de Marcel, ma tante Suzanne, qui épousa un Ingénieur des Mines en 1935 après le décès de son père ; très cultivée et anglophile, je l’ai bien connue et beaucoup aimée. Elle décéda en 1960. Elle échappa de peu à la rafle qui emporta son frère et sa soeur vers Auschwitz alors qu’elle devait les retrouver chez eux ce jour-là : « comme d’habitude elle était en retard » me raconta mon père !

Des magasins Lajeunesse Marx,  je ne conserve hélas qu’une large boîte de puzzles.

Merci pour votre excellent article et ses illustrations qui nous permettent de compléter l’histoire de notre famille.

Cordialement

Anne Curle-Price

 

Jeudi 1er février 2024

Monsieur

Oui vous pouvez transmettre mon courriel au journal du lycée.

Je présume que l’organisatrice de l’anniversaire de la Synagogue de Nantes serait peut-être intéressée par la déportation de mes oncle et tante, bien qu’ils n’aient pas fait partie de la rafle de Nantes mais de celle de Paris; deux cousins de mon père Pierre et Jacques Kahn le furent aussi, Jacques lors d’une rafle à la sortie d’un cinéma à Nice ou Monaco. 

Cependant ni mon grand-père, ni ses enfants, ni aucun membre de la proche famille ne pratiquaient la religion juive.

Mon grand-père, ancien élève du Lycée Clémenceau, et membre de l’Association « Le Caberneau » , légua à sa mort, en 1934,  2000 francs à la société des anciens élèves et d’autres legs à la Société Cultuelle Israëlite de Nantes ainsi qu’au Curé d’Esvres.

Vous pouvez certainement faire suivre ces détails à l’organisatrice de cette célébration.

Cordialement

Anne Curle-Price