Allaire Bernard


B.A 19-08-16

 

Le lycée Clemenceau, creuset de ma passion d’apprendre et de transmettre

Je suis né à Nantes en 1941.

J’ai été élève du lycée Clemenceau en 12 ème et en 11 ème, puis de la 6 ème jusqu’à la philo.

Puis maître d’internat au lycée durant 2 ans. (Début des années soixante).

Mon père et mon cousin y avaient été élèves autrefois.

Mes 2 filles l’ont été également. Et j’ai 7 petits enfants.

Président honoraire de l’Amicale des anciens élèves des lycées Clemenceau et Jules Verne, j’ai eu l’honneur de créer et animer le « Prix Étincelle« , prix d’initiative et de créativité ouvert à tous les élèves et étudiants de Clemenceau et Jules Verne, sur le thème « Jeunesse Oblige ! »

 

ETINCELLE 2012

Prix Etincelle

JEUNESSE OBLIGE 2014

De métier, je suis psychologue praticien (je suis titulaire d’un DESS de psychologie).

j’ai exercé dans les secteurs clinique, entreprises et éducation.

Évidemment retraité aujourd’hui !

Au civil, je suis pacsé.

Comme enseignant en sciences humaines et psychologie, j’ai exercé pendant de nombreuses années en qualité de chargé de cours aux universités de Nantes, Angers (Catho), Créteil, Nanterre, Saint-Denis.

  • Ici, avec mon « vieux » prof de philo, Michel Verret, lors de l’hommage collectif que nous avions organisé pour lui au lycée Clemenceau, le 4 juin 2013. Merci à madame Corinne Raguideau, proviseur, et à son équipe, pour la qualité de leur accueil !
  • VERRET B.A

 

Rubrique « hobbies »: formation beaux-arts, spécialisation photographie et arts du feu.

Dans les années soixante, j’avais également présidé à la création à Nantes d’un important club d’éducation populaire hors institution, la « Cité des Jeunes », alias le « Ranch des Dervallières ».

CARTE RANCH 1965

 

Épris d’Arsène Lupin et de littérature policière, j’ai créé à Paris en 1994 le « Club du Suspense », que Thomas Narcejac, mon ancien prof (latin-Français) au lycée Clemenceau avait aussitôt accepté de parrainer personnellement. Thomas Narcejac est le pseudonyme de Pierre Ayraud (1908-1998).

En souvenir de lui (et de sa malice), je risque volontiers ici cet aphorisme (inventé), qui en dit long sur ma pulsion singulière d’attachement au lycée:

Dicandum est lyceum ! (le lycée doit être dit !)

Que l’on pourra utilement complèter par cette citation (réelle) de Virgile (l’Énéide 2-65) :

Ab uno disce omnes ! (à partir d’un seul, apprends les tous !)

 

Ici, en réunion avec Thomas Narcejac et Pierre Boileau, sur un projet d’adaptation en BD de l’une de leurs nouvelles, « Vampire »,  en septembre 1980

 

NARCEJAC BOILEAU B.A 2

 

NARCEJAC SIGNATURE

Dès son implantation à Nantes en 2006, le Club du Suspense, avec ses partenaires (Académie littéraire de Bretagne et des pays de la Loire, Comité de l’histoire du lycée Clemenceau),  a activement milité auprès du maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, pour qu’une rue nantaise soit dédiée à Thomas Narcejac.

Ce qui s’est solennellement concrétisé le 12 octobre 2010, en présence de nombreuses personnalités amies. Je citerai particulièrement Jean-François Coatmeur, auteur de romans policiers, venu tout spécialement de Brest pour rendre hommage à son vieux maître en littérature.

Le maire de Nantes était représenté par Stéphane Junique et Octave Cestor, adjoints à la Culture.

Ici, Annette et Jacqueline, les 2 filles de Thomas Narcejac, dévoilent la plaque.

ANNETTE ET JACQUELINE

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Une preuve de plus que je ne lésine pas sur mes engagements associatifs !

Et ce n’est pas fini !

La preuve, mon implication ici, encore aujourd’hui, comme responsable de la présente rubrique « Héloïse » auprès de ce cher « Georges et les autres » !

Bernard

 

bernard-allaire

 

Ne vous y trompez pas !

Ce n’est pas Iggy Pop !

 

Bernard Allaire à la batterie

 

 

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Après la publication de son

Le livret d’Anophèle

Bernard ALLAIRE

répond aux questions de

Georges 

 

* Est-ce ton premier livre ?

 

Sous cette forme agencée « poétique », oui. Il est le fruit d’une vocation bien tardive dans ce mode d’expression. Ou plutôt, non. C’est exactement un retour aux sources, du temps (retrouvé) de l’école, quand j’écrivais des poèmes pour la fête des mères et pour mes premières (secrètes) cibles d’amour. Je les ai gardés précieusement, ainsi que mes premiers dessins. J’ai un rapport assez contradictoire avec le passé. Rebelle je suis, certes, mais en réalité très « conservateur ».

 

* Pourquoi ce livre ? Pour quoi ? Pour quoi faire ?

 

Il est une protestation douce. Sur les pas de cinéastes comme Carl Dreyer, Pier Paolo Pasolini, il s’agit de rappeler ceci, qui est très simple : « le sacré s’inscrit sur l’évidence de la chair ».

 

 

* A qui s’adresse-t-il ? A tes enfants et petits-enfants ?

 

Non pas à mes enfants ni mes proches. Ce n’est pas un testament familial. Il s’adresse non pas au plus proche mais au plus lointain. A l’artiste qui sommeille en plusieurs d’entre nous. Et particulièrement à ce chorégraphe « inconnu » que je recherche pour qu’il s’en inspire et crée une œuvre au second degré. Mon Livret n’est que le premier degré de quelque chose à venir. Que je n’ose même pas imaginer.

 

* S’adresse-t-il à toi ?

 

Non. C’est même l’inverse. C’était « avant » que ces choses soient écrites qu’elles s’adressaient à moi. Aujourd’hui, une fois finalisées sur le papier, elles s’éloignent de moi et vivent leur vie. Du moins, je l’espère. J’espère en leur libre rebond !

 

* Quels en sont les matériaux ? Matériaux anciens ? Matériaux profondément ancrés (et aujourd’hui encrés) ?

 

Des souvenirs intenses en pagaille et des kilos de notes stockées dans des cartons.

Je n’ai jamais cessé d’écrire (des brouillons) et de dessiner (des croquis).

 

* Quid des dessins ?

 

Ils sont tous de moi. Très appliqués, car je suis un obsessionnel. Certains sont anciens, d’autres datent de la période du premier confinement.

 

* Tu as eu plusieurs vies, aussi bien sentimentales, militantes que professionnelles. Tu aurais pu en faire le récit.

Y a-t-il un peu de ça dans ton livre ?

 

Oui, il y a un peu de tout ça, une vie aux vertus « cardinales », éclatée aux quatre points cardinaux de l’existence. Mais ceci ne transparaît qu’en filigrane. En effet, j’ai choisi ce mode de récit elliptique, resserré, estompé. Car, s’il est vrai que j’ai connu de ces « chemins de Damas » où soudain tu tombes de ton cheval et de ta grandeur et entrevois « le ciel ouvert », pour le raconter sans lourdeur, sans idéologie, mieux valait invoquer la figure de cet « Anophèle ».

 

* Quid de la forme et de la composition de ce livre ? Reflètent-elles ton moi profond ?

 

Une composition non linéaire, un peu « cubiste », en contraste avec le contenu qui est l’éloge du fluide. C’est vrai que ces deux traits m’appartiennent : d’un côté rigueur et construction logique. Et de l’autre « coq à l’âne », fantaisie et sentiments. Il en résulte cette suite didactique de « diapos » qui se prolonge en une litanie façon Péguy. Et à la fin, la chute : « Elle n’a pas d’armure ! »

 

* Qu’est-ce que c’est que cette histoire de livret et de chorégraphie ? D’où vient-elle ? Où peut-elle aboutir ?

 

Si Béjart était encore en vie, je lui adresserai aussitôt mon Livret. Car pas mal d’images, de textes et d’enchevêtrements d’images et de textes lui auraient plu, je pense. Aujourd’hui, je suis un « personnage en quête d’auteur ». C’est un appel : j’ai besoin de relais pour parvenir à « toucher » (dans les 2 sens du mot) un créateur chorégraphe qui s’en emparera librement Qui voudra bien « trier le bon grain du livret ». Et le faire germer…

 

* Anophèle ? Ton animal fétiche ?

 

Pas du tout. Il s’agit juste d’un symbole quasi héraldique, mais que je ne cherche nullement à m’approprier, et dans lequel je ne vois aucune ressemblance personnelle. « Moustique » = minuscule, = nuisible, c’est du moins l’équation majoritaire. Ici, c’est la vision inversée du fameux battement d’aile du papillon de Sidney aux effets gigantesques à San Francisco. Oui, bien sûr, c’est un coup de ce diable de Cupidon !

 

* Peux-tu dévoiler ce que sera, ce que pourrait être, Le Secret d’Anophèle ?

 

Dévoiler, non, car il est en gestation, et en ce domaine il n’existe pas d’échographie permettant de déterminer son sexe avant la naissance. Laissons l’embryogénèse         se faire. Mais ce que je peux dire c’est qu’il s’écrira en édition « bilingue » : colonne de droite : idées, concepts, interrogations ; colonne de gauche, sentiments, chagrins, histoire vécue. Avec de nouveaux dessins.

 

11 novembre 2020

 

 

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